(Source : APCHQ)
Dans le parc immobilier plus ancien, on ne trouve souvent aucun échangeur d’air. «Pas grave. L’air se renouvelle de lui-même, parce que la maison n’est pas étanche», diront la plupart des inspecteurs en bâtiment.
Cela peut être vrai, mais plusieurs constructions âgées sont devenues étanches lorsque les propriétaires et les occupants ont renouvelé les portes et fenêtres et ajouté aux murs des couches de peinture au latex.
(Source : La Presse)
Des appareils d’échangeur ou d’extraction d’air sont obligatoires dans toutes les constructions neuves (maisons et condominiums) dans les municipalités qui appliquent les plus récentes versions du Code de construction. Sous les nouvelles normes, les bâtiments sont si étanches qu’à moins d’ouvrir les fenêtres, l’air intérieur ne se renouvelle pas.
Les polluants intérieurs ont des origines diverses et variées.
Parmi eux, on recense :
- COSV | Composés organiques semi-volatils
- COV | Composés organiques volatils ( formaldéhyde… ) ;
- Monoxyde de carbone ;
- Radon ;
- Particules ;
- Dioxyde d’azote ;
- Ozone ;
- Plomb ;
- Humidité ;
- Acariens ;
- Amiante, etc.
La mauvaise qualité de l’air intérieure est donc liée à la fois aux matériaux de construction ou de rénovation utilisés (peintures, plastiques…), mais aussi aux équipements de chauffage ou de cuisine dont est doté le logement. Elle peut également provenir de l’extérieur et de l’environnement (par exemple, le radon peut venir du sol) ou résulter d’activités humaines ( ménage, tabagisme… ).
Une ventilation naturelle ou mécanique efficace permet d’améliorer la qualité de l’air intérieur, réduisant les niveaux de polluants et d’humidité pouvant directement ou indirectement compromettre le confort des occupants ou causer des effets nocifs sur la santé.