Sachez que l’humidité du sol peut aussi remonter par capillarité dans les murs et déclencher le phénomène.

Contrairement à la croyance populaire, l’efflorescence n’est pas simplement normale, mais sa présence sur la brique affecte très rarement sa résistance structurale. Son apparition est inévitable et très répandue dans les climats humides comme le nôtre. Toutefois, il est possible de la contrôler et d’en diminuer les effets.

L’ampleur du phénomène réside dans la quantité de sels solubles susceptibles d’interagir avec l’eau.

Comme telle, l’efflorescence qui se produit en surface est surtout un problème esthétique qui tache les matériaux. Sa présence indique par contre un excès d’humidité dans le matériau affecté; une telle anomalie doit être examinée sans délai pour éviter les mauvaises surprises, soit des dommages structuraux non visibles ou la formation de moisissure.

Trois situations peuvent survenir, et leur gravité se révèle bien différente :
Premièrement, l’humidité qui a causé l’efflorescence peut avoir été captée par le matériau au moment de sa mise en place (elle provient par exemple de l’eau employée pour le mélange du béton ou du mortier). En pareil cas, le problème ne se répétera pas une fois l’évaporation complétée et la surface nettoyée.

Il peut deuxièmement s’agir d’eau qui imprègne un matériau sec, bien après son installation. Cela peut se produire si de l’eau s’infiltre à l’arrière d’un parement de briques ou qu’elle s’accumule dans le sol autour ou en dessous d’un bâtiment. Dans de tels cas, l’efflorescence pourrait durer aussi longtemps que le problème persiste. Les travaux correctifs requis prennent différentes formes selon la situation : réparation de l’ouvrage de maçonnerie, étanchéisation ou drainage des fondations, etc.

Un autre problème lié à l’efflorescence survient dans un milieu très sec : il arrive que l’eau s’évapore avant d’atteindre la surface du matériau et que le dépôt de sel se produise plutôt sous sa surface. L’efflorescence peut alors détériorer le matériau par de l’écaillage ou de l’effritement.